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CONSEIL DU JOUR

Réveillonner sans grossir

Quelques astuces pour réveillonner sans prendre deux ou trois kilos en seulement deux soirées

Ne vous rendez pas au réveillon l'estomac vide. Prévoyez un repas normal le midi et une collation comme goûter: une tasse de thé avec quelques toasts, une tasse de soupe, etc.

• A l'apéritif, ne vous ruez pas sur les zakouskis, chips, cacahuètes et autres préparations à base de graisses et de sauce. Limitez le nombre de petits toasts/fours ingérés. Craquez pour les légumes, les verrines, voire les potages. Avancez l'excuse que vous souhaitez garder de la place pour la suite du repas. Si vous avez le choix, privilégiez une boisson non sucrée sans alcool ou bien une coupe de champagne brut. Evitez les cocktails sucrés, le kir, le porto ou autres.

• A table, buvez énormément d'eau plate. Essayez de limiter votre consommation d'alcool à un verre de vin par plat et donc max. 1/2 bouteille de vin par personne pour tout le repas festif. Ne buvez pas de vin par soif mais par envie.

Ignorez les petits pains disposés à table.

Faites le plein de légumes, limitez votre consommation de viande (150g) et de sauce. S'il y a des croquettes de pommes de terre ou d'autres aliments frits, faites l'impasse ou limitez-vous à une croquette par exemple.

Buvez un verre d'eau plate entre chaque plat.

Ne vous resservez pas ... donc pas de repasse pour vous.

Ne saucez pas vos plats avec du pain.

Ayez la main légère sur la salière, le beurre ou encore le sucre.

Si vous ne pouvez échapper au plateau de fromages, évitez de craquer sur le pain et la baguette. Privilégiez un crackers et un petit morceau de fromage de chèvre. Evitez les fromages coulants style brie, camembert ainsi que les bleus.

Côté dessert, si l'incontournable bûche/coeur vous nargue, optez pour un petit morceau de gâteau et évitez les mignardises avec le café ou le thé. Ne craquez pas pour un digestif.

Bons réveillons... sans trop d'excès

NEWS

QI d’un jour, pas forcément pour toujours

Une étude britannique montre que le quotient intellectuel (QI) peut sensiblement évoluer durant l’adolescence.

Le groupe sur lequel ont porté ces recherches est relativement restreint – dix-neuf garçons et quatorze filles -, mais les spécialistes qui les ont conduites estiment cependant que leurs travaux, étant donné la manière dont ils ont été menés, bénéficient d’une grande crédibilité.

Ces spécialistes de l’University College London ont évalué le QI (verbal et spatial) de ces ados aux âges de 14 et de 18 ans ; en les soumettant parallèlement à des scanners du cerveau. Résultat (publié dans la revue « Nature ») : dans un sens positif ou négatif, une évolution du QI verbal a été observée chez 39% des adolescents, et du QI spatial chez 21% d’entre eux. Les modifications des deux facettes du QI étaient corrélées à des modifications de la densité de certaines zones spécialisées du cerveau.

L’enseignement, selon les auteurs de cette étude « Nous avons tendance à évaluer les enfants et à déterminer le cours de leur scolarité relativement tôt. Mais ici, nous avons montré que leur intelligence est susceptible d’être encore en développement. Nous devons faire attention à ne pas écarter les moins performants à un âge précoce, alors qu’en fait leur QI peut s’améliorer de manière significative ».

A contrario, peut-on ajouter, les adolescents dont on pense qu’ils ne rencontreront pas de problèmes liés à ces paramètres ne doivent pas dormir sur leurs lauriers. Enfin, des études plus approfondies sont évidemment nécessaires pour comprendre les raisons de cette évolution du QI. Et encore faut-il que l’on accorde une importance déterminante à cette indication…

NEWS

Une petite bière pour garder les os solides

Une étude confirme qu’une consommation régulière – mais modérée – de bière contribue au maintien de la densité osseuse, et préviendrait donc, dans une certaine mesure, l’ostéoporose.

Ce n’est pas la première fois que le Pr Jonathan Powell, directeur de recherches en nutrition à l’université de Cambridge, souligne les bienfaits de la bière pour la prévention de la perte osseuse. Cette fois, il a conduit une étude (résultats publiés dans la revue « Nutrition ») auprès d’un panel de quelque 1.700 femmes, âgées en moyenne de 48 ans. Et il a observé une densité osseuse sensiblement plus élevée chez les consommatrices régulières de bière, par rapport à celles qui n’en boivent jamais.

Un verre par jour suffit, puisque l’association bière-densité osseuse n’est pas dose-dépendante (l’effet bénéfique n’augmente pas avec la quantité). Il semblerait que ce soit le silicium contenu dans le breuvage qui explique cette relation : la bière constitue une source privilégiée de ce minéral, qu’elle permet par ailleurs à l’organisme d’absorber de manière optimale.

De précédentes études avaient déjà mis en évidence le lien entre le silicium et la densité osseuse, par une action hormonale. Le Pr Powell recommande dès lors aux femmes de boire une petite bière chaque jour ; en ajoutant, pour celles qui n’aiment pas la bière, que l’éthanol contenu dans le vin semble lui aussi présenter un intérêt sur ce plan.

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Faux départs : les sprinteuses favorisées

Des spécialistes américains considèrent que les starting-blocks devraient être paramétrés différemment, selon que les athlètes soient des hommes ou des femmes.

En fait, observent-ils, les capteurs placés dans les starting-blocks, et destinés à réagir en cas de faux départ, sont réglés en fonction de la puissance musculaire des athlètes masculins. Ainsi que l’expliquent nos confrères d’Eos Sciences, « le système de contrôle censé déterminer un faux départ enregistre la force exercée par le sprinteur sur le starting-block. Après le coup de feu, un sprinteur exerce une impulsion explosive, ce qui fait augmenter la puissance mesurée. Les scientifiques ont constaté qu’une force de 25 kgF – kilogramme-force – correspond au moment effectif du départ. Quiconque exerce une force égale à cette valeur plus rapidement qu’un dixième de seconde – 100 millisecondes - après le signal de départ se voit infliger un faux départ ».

Or, il apparaît que ces paramètres favorisent clairement les femmes, car il leur faut un peu plus de temps pour produire cette valeur de référence. Après avoir analysé le temps de réaction de plus de 400 sprinteurs et sprinteuses présents aux Jeux olympiques de Pékin, les chercheurs (qui publient leur étude dans la revue « PloS One ») ont constaté que l’homme le plus rapide au démarrage (hors faux départ) réagissait après 109 millisecondes, contre 121 millisecondes pour la femme la plus « explosive ».

En d’autres termes, en raison d’une masse musculaire plus importante (et cela n’a donc rien à voir avec la capacité de réaction « cérébrale »), l’athlète masculin atteint beaucoup plus rapidement les 25 kgF. Pour résumer : sur base des paramètres actuels, une sprinteuse qui réagit en-dessous des 121 millisecondes provoque plus que probablement un faux départ, mais celui-ci n’est pas enregistré comme tel. Conclusion des chercheurs : « Il serait plus honnête de fixer des seuils différents pour les hommes et les femmes, et d’établir celui des sprinteuses à 19,4 KgF. »

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Le ronflement peut être mortel

Le ronflement chronique constitue, en soi, un facteur de risque de mortalité, affirment des spécialistes américains.

La méthodologie utilisée dans cette étude est détaillée par le Dr Philippe Tellier, attaché au « Journal international de médecine » (JIM). Conduite par des spécialistes ORL du Walter Reed Army Medical Center (Washington), elle a intégré quelque 77.000 sujets, qui ont tous bénéficié d’une évaluation des événements survenus durant le sommeil. « Leur enregistrement a été réalisé à l’aide d’un appareil portable utilisé en ambulatoire, qui a permis de prendre en compte les caractéristiques du ronflement chronique et des troubles associés, et ceci avec une finesse extrême. En effet, une analyse acoustique du ronflement a été effectuée avec évaluation de sa fréquence horaire, de son volume sonore (en décibels) et de sa forme clinique impliquant ou non le palais dans sa genèse ». Rien n’a été laissé au hasard, donc.

Une corrélation entre la mortalité et les caractéristiques cliniques du ronflement a été recherchée. Les résultats (publiés dans la revue « Otolaryngology – Head and Neck Surgery ») indiquent, poursuit le Dr Tellier, que « le ronflement chronique – dans ses formes les plus marquées, et sans rapport avec un dysfonctionnement du palais - est associé à une augmentation significative de la mortalité globale, même en l’absence de syndrome d’apnées obstructives du sommeil et avec indice de masse corporelle inférieur à 30 ». Les facteurs favorisation le ronflement (l’alcool et le tabac, en particulier) pourraient intervenir dans ce phénomène, que constatent mais que n’expliquent pas les auteurs.

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Ils vivent leur « vraie » vie comme dans un jeu vidéo

Les accros aux jeux vidéo reproduisent dans leur vie quotidienne, et de manière inconsciente ou non, les gestes, les raisonnements, les attitudes…, inspirés de leur passion virtuelle.

Ils « transfèrent », comme disent les spécialistes. Des chercheurs attachés aux universités de Nottingham (Grande-Bretagne) et Stockholm (Suède) ont conduit des entretiens approfondis avec une quarantaine de jeunes (de 15 à 21 ans) passionnés de jeux vidéo (dix heures ou davantage par semaine).

Qu’en ressort-il, comme ils l’expliquent dans la revue « International Journal of Cyber Behaviour, Psychology and Learning » En fait, qu’une proportion importante de ces « accros » rapporte un « transfert » du jeu vers la vie réelle. Quelques exemples : adopter le schéma de raisonnement d’un personnage virtuel pour résoudre un problème ; utiliser la fonction « annuler » pour tenter d’effacer un contretemps ; s’imaginer une ressemblance entre des personnes croisées en rue ou des situations réelles et des personnages ou des situations de jeux ; visualiser sa pensée sous la forme d’un menu de jeu ; ou encore adopter les attitudes, les tics, la manière de se mouvoir…, de son personnage favori.

Les auteurs concluent donc à « un véritable engagement émotionnel », qui se prolonge de l’univers virtuel vers le monde réel.

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Régime : le petit déjeuner, on le saute ou pas

Faire l’impasse sur le repas du matin pour perdre du poids Les nombreuses études réalisées à ce sujet aboutissent à des résultats contradictoires. Nouveaux éléments.

Si l’on suit un raisonnement strictement arithmétique, le fait de sauter le petit déjeuner se traduit par une diminution du nombre total de calories ingérées durant la journée, pour autant que l’on s’impose une discipline stricte durant le reste de la journée (pas de compensation par le grignotage – « l’appel du sucre » en milieu de matinée… - ou en augmentant les portions à midi et/ou le soir).

Toutefois, ce calcul ne tient pas compte d’une série de processus physiologiques, sur lesquels nous n’avons pas de prise. Ainsi, de récentes recherches conduites par une équipe de la Mayo Clinic (Etats-Unis) tendent à mettre en évidence une perturbation de la sécrétion d’insuline en cas de prolongement du jeûne après une nuit de sommeil, avec un impact sur le stockage des sucres et des corps gras dans les cellules. Pour faire simple, ces chercheurs considèrent que les jeûnes matinaux à répétition peuvent induire une prise de poids.

Une autre étude (Consumer Reports National Research Center – New York) s’est quant elle penchée sur les habitudes alimentaires de quelque 1.300 Américains, et aboutit à la conclusion que ceux qui prennent un petit déjeuner à la maison affichent – globalement – un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à ceux qui l’avalent à l’extérieur, ou (surtout) qui n’en prennent jamais.

De fait, ces résultats donnent à considérer que le petit déjeuner participe au contrôle du « poids santé » ; d’autant qu’il est l’occasion, pour beaucoup, d’intégrer des aliments sains, trop négligés dans la composition des autres repas. On pense en particulier aux fruits, aux céréales, ainsi qu’aux produits laitiers. Sur base de ces données, on peut donc en déduire qu’un petit déjeuner intégrant des aliments sains et peu caloriques s’inscrit comme une stratégie intéressante dans la maîtrise de son poids.

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La pilule contraceptive modifie la mémoire

Les femmes sous contraception orale auraient tendance à se souvenir de l’impact émotionnel d’un événement, plutôt que de ses détails.

Cette étude est la première à établir un lien entre la pilule contraceptive et la mémorisation. « Nous parlons ici d’une modification du type d’informations dont ces femmes se rappellent, pas d’un déficit de mémoire », insiste Shawn Nielsens, membre d’une équipe de chercheurs attachés à l’université de Californie.

Dans un article publié par la revue « Neurobiology of Learning and Memory », ils détaillent notamment une expérience conduite auprès d’un panel de femmes, bénéficiant ou non d’une contraception orale. Elles ont été invitées à visionner des photos d’une mère, de son fils, et d’un accident de voiture. Une bande son « dramatisante » accompagnait la projection. Une semaine plus tard, les femmes ont été interrogées « par surprise » sur ces faits. Il s’est avéré que les dames qui prennent la pilule ont davantage tendance à se remémorer les aspects traumatisants de l’événement (crash, transport de l’enfant à l’hôpital, tentatives pour le sauver…), alors que les autres ont plutôt évoqué le déroulement des séquences de manière, disons, logique, en rapportant plus de détails factuels, comme la présence d’une bouche d’incendie à côté de la voiture.

Bien évidemment, la teneur des narrations n’est pas aussi clairement tranchée, mais cette expérience met en évidence un processus de mémorisation différencié. Logiquement, les auteurs attribuent leur constat aux modifications hormonales induites par la pilule contraceptive, avec influence sur l’activité cérébrale. Ils indiquent par ailleurs que leur découverte dégage de nouvelles perspectives dans la compréhension des différences de mémorisation entre les hommes et les femmes.

@ zizou a écrit:Merciiiii Said B

Mais de rien mon cher Zizou

CONSEIL DU JOUR

Règles douloureuses : les bienfaits du calcium.

Les chercheurs ont constaté que le taux de calcium dans le sang diminuait ou qu'il était très faible chez les femmes qui souffrent du syndrome prémenstruel et/ou de douleurs au ventre liées aux règles menstruelles.

Il conviendrait donc d'opter pour une supplémentation calcique (pas trop élevée toutefois - demandez conseil à votre médecin traitant ou à votre pharmacien de sorte à ne pas dépasser la dose journalière préconisée).

Vous pourrez ainsi avaler des comprimés de calcium qui sont, également, bénéfiques pour prévenir l'ostéoporose. Vous pouvez également, de façon plus naturelle, augmenter votre ration quotidienne de laitages. Privilégiez les produits laitiers enrichis en calcium. Préférez les produits à base de lait écrémé aux produits light ou demi-écrémés.

Des recherches ont montré qu'avaler 600mg de calcium à raison d'une à deux fois par jour permettrait de réduire les symptômes caractéristiques d'un syndrome prémenstruel comme les ballonnements, une humeur changeante, des douleurs abdominales.

Une récente étude scientifique a démontré que chez les femmes qui consommeraient quatre portions de lait écrémé/jour, le risque de souffrir de syndrome prémenstruel baissait de 46 % ! Il ne s'agit toutefois pas d'une solution miracle.

En effet, chez certaines femmes, les symptômes ressentis avant l'arrivée des menstruations ou les crampes liées aux règles sont d'une telle intensité que le calcium n'aidera pas.

Pas d'automédication. Demandez toujours conseil à votre médecin traitant, gynécologue ou pharmacien. Si les symptômes sont inconfortables et/ou persistants, consultez sans tarder.

Merciiiii Said B

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Mal de dos : le yoga, ça fait beaucoup de bien

Face à une lombalgie chronique, la meilleure attitude à adopter consiste à rester physiquement actif.
Dans ce contexte, la pratique du yoga, même sur une courte période, apporte de réels bienfaits.

Les exercices physiques, avec le cas échéant des séances de kinésithérapie, peuvent aider les personnes souffrant de douleurs lombaires chroniques dont la cause n’est pas clairement identifiée. Des chercheurs britanniques, attachés aux universités de Manchester et de York, ont voulu déterminer dans quelle mesure la pratique du yoga pouvait s’avérer bénéfique, sur le moyen et le long terme, par rapport à des séances d’exercices « standards ».

Au début de l’étude (détaillée dans le revue « Annals of Internal Medicine »), les spécialistes ont demandé aux quelque trois cents participants, âgés en moyenne de 46 ans, de remplir un questionnaire destiné à évaluer le niveau de handicap lié à leurs douleurs lombaires (de 0, au mieux, à 24, au pire). Les volontaires ont ensuite suivi, durant trois mois, un programme soit centré sur des séances de yoga, soit sur des exercices physiques classiques. Les scores d’invalidité ont été actualisés à trois, six et douze mois. Conclusion : quelques semaines de yoga apportent un bénéfice significatif par rapport aux exercices standards, sachant que les auteurs n’insinuent évidemment pas que ces derniers soient inefficaces. En fait, l’idéal serait de combiner l’un et l’autre.

CONSEIL DU JOUR

Comment conserver le poisson

Tout comme d’autres aliments comme par exemple les viandes hachées, le poisson requiert une fraîcheur irréfutable. Lors de vos courses, passez toujours par le rayon poissonnerie en dernier lieu ou veillez à mettre votre poisson dans un sac frigorifique ou même un frigo-box. Dès votre retour à la maison, ne laissez pas le poisson à l’air libre en attendant de le préparer. Veillez à le manger au maximum un jour après l'avoir acheté. S’il s’agit d’un poisson préemballé, vérifiez bien la date de péremption sur l’emballage. Comment savoir si un poisson est bien frais Divers signes ne trompent pas : les yeux du poisson doivent être clairs et un peu courbés. La peau du poisson doit être brillante et humide. Les écailles doivent être visibles et bien dessinées. La laitance doit être brillante et rouge ou rose. Le poisson frais sent le poisson mais pas l’ammoniaque ou une odeur faisandée. Si le poisson vous est présenté en filet, il est bien plus difficile de contrôler sa fraîcheur…surtout si les filets sont préemballés. Veillez à regarder si les filets sont bien brillants, sans reflets « arc en ciel », sans coloration spécifique. Un filet de poisson frais est ferme et à la pression du doigt ou de la main, il ne produira pas de liquide. Le poisson cru se conserve au maximum 24h dans la partie la plus froide du réfrigérateur. Vous pourrez le conserver 2 à 3 jours en le plaçant dans un film de fraîcheur que vous entourerez de glace mais ce n’est pas l’idéal. Par contre, des préparations à base de poisson cuit, poché ou un fumet de poisson se conserveront sans problème 2 ou 3 jours au frigo dans un récipient en plastique et ce, sur l’étagère du milieu.

Si vous souhaitez conserver du poisson davantage que 24h, il est conseillé d’acheter du poisson congelé. Le poisson congelé pourra se conserver au congélateur pendant 6 mois, s’il s’agit d’un poisson maigre (sole, cabillaud, lotte, dorade etc.). Les poissons gras congelés pourront, quant à eux, être conservés maximum 3 mois au congélateur et ce, tout comme des plats préparés à base de poissons comme par exemple des soupes de poisson, des cassolettes de poisson ou encore des anguilles au vert. Il est d’autre part fortement déconseillé de congeler soi-même le poisson acheté. En effet, le poisson acheté congelé aura été mis à même le bateau dans des frigos et aura subi immédiatement un traitement de qualité. Le tout dans un respect strict des normes d’hygiène…ce qui ne sera pas le cas du poisson que vous aurez acheté frais et puis congelé vous-même.

On ne le rappellera jamais assez, en matière de poisson la fraîcheur est primordiale Enfin, si vous achetez des poissons en boîte, en bocaux, veillez à bien regarder la date de péremption. S’il s’agit par exemple de saumon fumé, sachez que le poisson restera frais tant qu’il est conservé dans son emballage d’origine. Dès que le paquet a été ouvert, le poisson devra être consommé rapidement, dans les 48h. S’il s’agit d’une boîte ou d'un bocal, le poisson se conservera à température ambiante tant que la boîte ou le bocal n’aura pas été ouvert(e). Après ouverture, le poisson "en boîte" se conserve au frigo et on applique les même règles que pour le poisson frais, soit 24h. Ne conservez jamais le poisson à même la boîte de conserve. La fine pellicule de plastique qui est sur la paroi intérieure de la boîte contient des bactéries ou d'autres substances nocives qui peuvent contaminer le poisson.

CONSEIL DU JOUR

Le tofu peut-il remplacer la viande

Le tofu est le chouchou des végétariens, voire des végétaliens. En effet, cette pâte de soja qui s'obtient en faisant réduire des fèves de soja et en les faisant cailler est une bonne alternative à la viande.

On trouve du tofu prêt à la consommation dans les magasins bio et les grandes surfaces. Il s'agit d'une alternative saine pour ceux qui n'aiment pas le goût de la viande ou qui ne veulent plus en manger. Il s'agit également d'un aliment diététique avantageux pour les personnes qui, pour des raisons médicales, doivent limiter leur consommation de viande.

Sachez que le tofu renferme presque tous les acides aminés ou les composantes des protéines dont notre organisme a besoin. Néanmoins, il ne comprend pas de vitamine B 12 . Si vous êtes adepte du tofu, veillez à prendre un complément nutritionnel à base de vitamine B12 ou à manger davantage d'aliments riches en vitamine B12 pour combler la carence laissée à ce niveau-là par le tofu.

Vous pouvez facilement couper le tofu en petits dés et l'ajouter à vos plats. Vous pouvez également le mélanger avec du riz, des pâtes... l'ajouter à des légumes pour en faire un gratin ou à vos potages et salades. Le tofu peut également être émietté sur une préparation pour la gratiner.

Bon appétit

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Les plantes dépolluantes C’est pas génial…

L’intérêt des plantes d’intérieur à vocation dépolluante est loin d’avoir été validé scientifiquement, indique l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

Qui plus est, elles peuvent présenter des risques pour la santé « Compte tenu du temps passé dans les environnements clos, il est naturel de rechercher de nouveaux moyens de créer un air intérieur de meilleure qualité », indiquent en substance nos confrères de Santé Log. « C’est pourquoi l’épuration de l’air ambiant par les plantes connaît un succès croissant ».

Si la capture des polluants par les feuilles et/ou les racines est une réalité, l’ADEME précise, dans un avis récent, que ce potentiel épurateur est peu efficace en milieu « réel » d’exposition. Et certaines de ces plantes ne sont pas sans effets indésirables, en particulier pour les personnes allergiques, alors qu’elles peuvent être responsables de blessures causées par les épines ou encore d’irritations cutanées.

L’ADEME recommande donc, jusqu’à plus ample informé, de continuer à privilégier les techniques anti-pollution intérieure classiques (entretien des équipements, réduction de l’utilisation des produits ménagers chimiques et une bonne aération). Il est à noter, néanmoins, que des recherches sont en cours à l’université de Lille afin de cerner le potentiel anti-polluant de trois plantes : le pothos (lierre du diable), le dragonnier et la plante araignée.

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Prothèse de genou : la vie reprend sa marche

Lorsque le traitement médical se solde par un échec, l’évolution de l’arthrose du genou (gonarthrose) peut nécessiter la pose d’une prothèse totale. Avec quels résultats

L’amélioration est notable, encore qu’une proportion importante de patients - entre un cinquième et un quart – accuse une limitation significative de la marche. Globalement, toutefois, un éventail de paramètres évoluent (très) favorablement, comme l’indiquent des spécialistes allemands (attachés à l’hôpital universitaire de Tübingen).

Une cinquantaine de patients ont été évalués avant l’arthroplastie, et durant l’année qui a suivi. L’activité physique a été quantifiée peu avant l’opération, et ensuite à deux, six et douze mois. Les paramètres cliniques (douleur, stabilité, périmètre de marche, capacité à monter et descendre les escaliers…) et la qualité de vie ont été estimés à l’aide de grilles de référence spécifiques.

Les résultats (publiés dans la revue « Arthritis Care & Research »). Le nombre de pas quotidiens augmente de manière significative après la pose d’une prothèse totale de genou, puisqu’il passe de 4.993, en moyenne, à 5.932. Cette amélioration intervient surtout entre le sixième et le douzième mois postopératoire, mais ne rejoint cependant pas les chiffres de la population indemne de gonarthrose (6.616). La qualité de vie et les autres paramètres cliniques s’améliorent eux aussi.

Il est intéressant de noter que l’évolution de la capacité de marche est d’autant plus favorable que les scores étaient élevés avant l’opération. Ce qui fait écrire au Dr Laurent Laloux (« Journal international de médecine ») : « On ne peut que conseiller aux patients souffrant de gonarthrose de garder le plus haut niveau d’activité possible (avant l’intervention), ce dont semble dépendre une partie du résultat opératoire ».

CONSEIL DU JOUR

Le vélo d'appartement est-il aussi bon pour la santé que le vélo de route

Les bénéfices pour la santé sont-ils les mêmes avec un vélo d'appartement qu'avec un vélo d'extérieur

Pour que la pratique d'un vélo d'appartement renforce correctement votre système cardiovasculaire, donc votre condition physique en général, et qu'il soit bénéfique pour votre rythme cardiaque, il faut en faire au moins trois fois par semaine. C'est également valable pour le vélo sur route.

Selon une enquête scientifique de l'Université de Copenhague (Danemark), il faudrait en faire 30 à 40 min par jour pour faire diminuer de moitié les risques d'infarctus.

Faire du vélo (que ce soit en appartement ou pas) permet également d'améliorer la capacité pulmonaire, et d'agir au niveau de la souplesse articulaire. De plus, cela permet de faire travailler les muscles des abdominaux (à condition de pédaler avec le buste très droit), ainsi que les mollets et les cuisses. Il s'agit réellement d'un sport très complet... qui permet de brûler de nombreuses calories. Bref, de rester en pleine forme.

Tout dépend bien entendu de votre motivation, de l'intensité avec laquelle vous pédalez.
Il conviendra, pour le vélo d'appartement, de progressivement régler la puissance de la résistance ou les vitesses (tout dépend du type de vélo). En effet, sur route, le vélo est pratiqué sur des terrains de différentes configurations. Il y a des côtes, des descentes, des tournants, et donc des résistances diverses...

Selon les spécialistes, il n'y aurait pas de différences majeures entre faire du vélo d'appartement ou du vélo d'extérieur pour la santé si ce n'est bien entendu que les cyclistes en extérieur sont soumis aux conditions climatiques, aux aléas de la circulation, mais aussi qu'ils pédalent en plein air, qu'ils s'aérent, qu'ils peuvent admirer de beaux paysages, faire cela en groupe, en vacances, à l'étranger et dans un réel esprit convivial. Et les accidents de vélo d'appartement sont moins fréquents que ceux avec un vélo en extérieur

Parmi les inconvénients du vélo, citons qu'il peut parfois occasionner des douleurs lombaires si la selle et le guidon sont mal réglés. A déconseiller aux personnes qui ont des problèmes au coccyx, des hémorroïdes, de fortes douleurs lombaires.

Autres avantages du vélo d'appartement: vous pouvez le faire à toute heure du jour ou de la nuit, regarder la télé en même temps, pédaler devant la fenêtre. Son prix est réduit: environ 80 à 100 EUR. Evidemment il faut encore trouver une place où le ranger si vous vivez dans un petit appartement.

Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un sport complet à recommander. N'oubliez pas avant de commencer de demander l'avis de votre médecin traitant et si vous n'avez plus fait de sport depuis longtemps, allez-y progressivement

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Perdre des kilos sans se priver

Pour perdre en douceur quelques kilos, il suffit d’alléger un peu son repas du midi.

Inutile de se soumettre à un régime draconien pour maigrir d’une dizaine de kilos par an, affirment des chercheurs américains, attachés à l’université Cornell. Il suffirait en fait de lever un peu le pied lors du déjeuner, et le tour serait joué

Cette recommandation, dont les détails sont publiés dans la revue « Appetite », repose sur une expérience conduite durant plusieurs mois auprès d’un panel d’une vingtaine de volontaires. Pendant la première semaine, les participants ont pu choisir librement les aliments composant les trois repas de la journée, tout en grignotant à loisir. La quantité de calories ingérées était minutieusement notée par les chercheurs. Durant les semaines qui ont suivi, la moitié du groupe a été invitée à choisir, lors du repas du midi, entre six plats pré-emballés, dont la teneur en calories était limitée. Les autres participants ont poursuivi à leur rythme.

En moyenne, il s’est avéré que les repas pré-emballés affichaient 250 calories en moins par rapport à un déjeuner « classique ». Et c’est qui a fait toute la différence, puisque cette réduction calorique a engendré une perte moyenne de 500 grammes tous les quinze jours, soit une bonne dizaine de kilos par an. Les auteurs de cette étude observent que cette baisse d’apport calorique n’augmente pas la fréquence des grignotages, pas plus qu’elle n’est compensée par l’ingestion de davantage de nourriture lors des autres repas.

En d’autres termes, « l’apport calorique est diminué en douceur, sans même s’en rendre compte ». De petites coupures caloriques régulières peuvent donc aider à garder la ligne, et perdre quelques kilos si elles sont intensifiées.

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Des fruits et des légumes, oui, mais surtout à chair blanche

Selon la couleur de leur chair, les fruits et les légumes n’ont pas le même potentiel – loin s’en faut – pour prévenir le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Des études antérieures avaient déjà posé le constat qu’une consommation élevée de fruits et légumes diminuait le risque d’être victime d’un AVC. Des chercheurs néerlandais (qui publient un article sur le sujet dans la revue « Stroke ») ont été plus loin, en s’intéressant à cet effet protecteur selon la couleur de la chair. Des données portant sur quelque vingt mille adultes (âge moyen de 41 ans) ont été recueillies, avec croisement entre l’incidence des AVC sur une période de dix ans, et les habitudes alimentaires. Les fruits et les légumes ont été classés en quatre catégories : verts (chou, laitue…), oranges/jaunes (agrumes…), rouges/violets (légumes rouges…) et blancs (en particulier les pommes et les poires).

Il n’a été établi aucune association entre les trois premiers groupes et les AVC. Par contre, les grands amateurs de fruits et légumes à la chair blanche s’exposent à un risque d’accident vasculaire cérébral réduit de… 52% par rapport aux non-consommateurs de ces aliments. Un apport quotidien de 25 grammes – très faible, donc - de fruits ou de légumes blancs fait déjà baisser le risque d’AVC de 9%.
Une pomme ou une poire par jour, c’est tout bon

CONSEIL DU JOUR

Parmi les recettes de grand-mère en cas de rhume ou de maux de tête suite à un nez bouché ou à une sinusite, il y a le "fameux" bol rempli d'eau bouillante additionnée de quelques gouttes d'huile essentielle au-dessus duquel il convient d'inspirer profondément la tête recouverte d'une serviette éponge.

Pour certains, cela évoque des souvenirs d'enfance où cette inhalation était assimilée à une véritable séance de torture, alors que pour d'autres cela relève davantage du soin cosmétique destiné à purifier les pores du visage... Qu'en est-il

Selon les spécialistes, ce "traitement à l'ancienne" porterait ses fruits. En effet, inhaler de la vapeur permet, tel un sérum physiologique, de dégager les narines bouchées et de rincer les conduits nasaux tout en soulageant la pression des sinus qui pourrait occasionner des maux de tête.

Ajoutez quelques gouttes d'huile essentielle de thym à l'eau bouillante avant l'inhalation. En effet, le thym permet de dégager les voies respiratoires. Sinon, vous pouvez également ajouter quelques gouttes de menthe ou encore d'eucalyptus. La fumigation sera encore plus efficace. Pour information, la menthe a un effet décongestionnant au niveau des cloisons nasales. L'eucalyptus a, quant à lui, un effet purifiant et antiseptique très puissant. Attention à ne pas mettre des gouttes d'huile essentielle dans les yeux et à ne pas avaler une telle potion. Ce n'est pas une tisane
Vous trouverez ces huiles essentielles en pharmacie.

Comment procéder

Faites bouillir 1l à 1,5 l d'eau dans une bouilloire ou une casserole. Versez le tout dans un récipient propre. Ajoutez-y cinq à dix gouttes d'huile essentielle. Placez-vous au-dessus du bol et inspirez très profondément tout en abritant votre tête et vos épaules sous une grande serviette éponge. Arrêtez la fumigation après cinq bonnes minutes ou avant lorsque l'eau sera devenue froide. Renouvelez l'opération deux à trois fois par jour en début de rhume, de refroidissement ou de sinusite.

Vous pouvez même ajouter quelques gouttes de romarin ou encore de lavande mais ne dépassez jamais les dix à quinze gouttes/litre sous peine que les odeurs ne soient trop fortes. Ne mélangez pas plus de trois huiles essentielles différentes.

Si vous n'aimez pas cette recette ancienne, vous pouvez toujours opter pour un sérum physiologique ou encore un rinçage des narines avec de l'eau salée.

NEWS

Il n’est jamais trop tard pour rire un bon coup

La thérapie par le rire connaît un succès croissant. Une récente étude s’est penchée sur les bienfaits de ces séances pour le moral des personnes âgées.

Réalisées par une équipe coréenne, et publiées dans la revue « Geriatrics & Gerontology International », ces recherches ont porté sur un panel d’une cinquantaine d’aînés invités à participer à des séances de thérapie par le rire – une heure par semaine, durant un mois - assurées par une infirmière formée à cet effet. La relaxation, la danse et le chant étaient également prévus au programme. Ces trois dernières activités ont aussi été proposées à un groupe-contrôle, qui n’a cependant pas bénéficié de la thérapie par le rire.

Une série de données ont été évaluées dans l’un et l’autre groupe (aux caractéristiques homogènes): dépression, activités de la vie quotidienne, qualité du sommeil, douleurs physiques… Résultat : pour tous ces paramètres, le groupe « thérapie par le rire » a obtenu, au terme du suivi, des résultats nettement plus favorables. Comme le précise le Dr Anne Bourdieu (« Journal international de médecine »), des études intégrant une population plus importante, une durée plus longue et une fréquence d’intervention supérieure permettraient de mieux comprendre les mécanismes et les champs d’action de la thérapie par le rire.

NEWS

Risque cardiaque : mangez du yaourt

Les grands consommateurs de produits laitiers, en particulier le yaourt et les laits fermentés, s’exposent à un risque sensiblement plus faible de développer un trouble cardiovasculaire.

L’étude a porté sur quelque 27.000 Suédois, âgés de 44 à 74 ans (deux tiers de femmes), suivis durant une période de douze ans. L’intention consistait à déterminer si les produits laitiers (lait, fromage, crème, beurre, yaourt et préparations à base de lait fermenté) agissaient de manière bénéfique sur le risque de cardiovasculaire.

A l’inclusion, aucun des participants n’avait connu d’antécédent d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral (AVC), et ils étaient exempts de diabète. Après neutralisation de facteurs comme l’âge, le sexe, l’IMC ou la pratique d’une activité physique, il s’est avéré que les plus grands consommateurs de produits laitiers bénéficiaient d’une diminution sensible du risque cardiovasculaire, en particulier lorsque l’alimentation intègre des quantités importantes de yaourt et de produits à base de lait fermenté.
Les chercheurs (qui publient leurs résultats dans la revue « European Journal of Epidemiology ") ont observé un effet protecteur spécifique du fromage, mais uniquement chez les femmes.

Ce bénéfice serait lié à l’action positive des produits laitiers sur le syndrome métabolique, dont les manifestations (embonpoint abdominal, hypertension, glycémie élevée, faible taux de « bon » cholestérol…) sont autant de facteurs de risque cardiovasculaire ; mais également à un « effet probiotique » sur la flore intestinale.

CONSEIL DU JOUR

L'alcool ne gâchera pas la fête

Les directives en matière d'absorption d'alcool font, généralement, état de maximum deux à trois verres d'alcool par jour pour les hommes et de un à deux verres d'alcool/jour pour les femmes. Il s'agit le plus souvent de bière ou de vin. On conseille également de faire l'impasse sur l'alcool deux jours par semaine. De la sorte, vous éviterez d'augmenter progressivement votre consommation quotidienne d'alcool mais également toute dépendance.

Il s'agit bien entendu de directives concernant la consommation d'alcool chez les adultes.

Les limites sont plus sévères concernant les ados.

Lors des fêtes, fixez vous-même vos limites et n'oubliez pas d'élire un BOB, car boire et conduire ne vont pas de pair Evitez les mélanges. Buvez, après chaque verre d'alcool, un grand verre d'eau, un soda ou un jus de fruits.

• Ne buvez pas d'alcool lorsque vous avez soif, car l'alcool appelle l'alcool.

• Evitez de faire cul-sec ou de boire de l'alcool à grandes gorgées.

• Buvez l'alcool dans un verre , et non à la bouteille.

• Ne buvez jamais d'alcool lorsque vous êtes à jeun.

• N'incitez pas quelqu'un qui n'en a pas envie à boire ou à dépasser sa tolérance vis-à-vis de l'alcool.

• Si vous sortez ou fêtez en groupe, veillez à ce qu'une personne ne boive pas d'alcool de sorte qu'elle puisse conduire et/ou être consciente de certains excès voire de certaines dérives et avertir la personne concernée ou alerter un proche. Ne jamais boire lorsque vous devez conduire.

• Durant les fêtes et durant tout le mois de janvier, les contrôles et tests d'alcoolémie vont s'intensifier. N'oubliez pas que vous serez en infraction si vous avez 0,5%° d'alcool dans le sang. Un verre ou deux peuvent suffire En effet, en moyenne un verre de bière ou de vin chez un homme de 75 kg (âge moyen) donne environ 0,2%° de taux d'alcoolémie dans le sang. Chez une femme de 60 kg, un verre de vin ou de bière donnera un taux d'alcool dans le sang de 0,3%°... mais tout est variable d'une personne à l'autre.

• Sachez également que les médicaments ne font pas bon ménage avec l'alcool surtout les somnifères, les tranquillisants, les antidépresseurs, les anti-inflammatoires ou encore les antibiotiques et que même un simple sirop pour la toux n'est pas indiqué avec de l'alcool. Tout dépend de votre poids, de votre âge, de votre corpulence, de votre dépendance à l'alcool mais également de ce que vous buvez comme type d'alcool, de ce que vous mangez ou avez mangé.

• Tordez le cou à une idée reçue: ni le café noir serré, ni de l'eau sucrée, ni des vitamines ou encore des comprimés de paracétamol ne diminueront le taux d'alcool dans le sang

• Evitez de combiner des boissons énergisantes ou des amphétamines avec toute prise d'alcool. En effet, un tel mélange tend à rendre les conducteurs invincibles, ou du moins à le leur faire croire, avec comme résultat de nombreux accidents de la circulation

Et n'oubliez pas: "boire ou conduire"

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Entre séduction et paternité, l’homme n’est plus le même « mâle »

Une étude montre que les niveaux de testostérone (l’hormone masculine) baissent sensiblement entre la phase de séduction de la partenaire et le moment où l’homme devient père.

Ces recherches ont été conduites par une équipe de l’université de San Carlos (Philippines). Publiés dans la revue spécialisée PNAS, les résultats reposent sur le suivi, durant cinq ans, de quelque six cents jeunes adultes, dont les niveaux de testostérone ont été évalués à intervalles réguliers. Au cours de cette période, environ un tiers d’entre eux se sont engagés dans une vie de couple et sont devenus pères pour la première fois.

Les auteurs avancent trois observations :

- les hommes présentant des taux de testostérone élevés ont davantage de chances de former un couple et de devenir pères, ce qui suggère que la testostérone influe sur la capacité à attirer et à sécuriser une partenaire ;
- devenus pères, ces messieurs ont enregistré une baisse significative des niveaux de testostérone ;
- les pères qui s’impliquent dans les soins prodigués à l’enfant (et ceci à raison d’au moins trois heures par jour) affichent une diminution des niveaux de testostérone encore plus prononcée.

Les auteurs en déduisent que la testostérone joue une sorte de rôle de médiateur entre la phase de séduction d’une partenaire, celle de la procréation, et l’heure de la parentalité. En ajoutant que la baisse des taux d’hormone masculine n’influe en rien sur la… masculinité.

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Fumer fait perdre la mémoire

Une étude britannique met en évidence l’effet délétère du tabagisme sur les fonctions cognitives, et en particulier la mémoire. Arrêter de fumer permet de redresser la barre

Les chercheurs, attachés à la Northumbria University (Newcastle), ont ainsi déterminé, après une évaluation spécifique, que les anciens fumeurs affichent des performances cognitives supérieures de 25% par rapport aux scores des personnes qui continuent à fumer ; alors que ceux qui n’ont jamais touché une cigarette obtiennent un résultat supérieur de 37%.

Au-delà des chiffres, le Pr Tom Heffernan, coordinateur de cette étude, souligne que « nous savions que l’arrêt du tabagisme engendrait de multiples bienfaits pour la santé physique : Nos travaux indiquent qu’il en va ainsi, aussi, des fonctions cognitives ».

En fait, des études précédentes avaient montré que le tabagisme nuisait à la mémoire rétrospective, c’est-à-dire la capacité à mémoriser de nouvelles informations, et à s’en souvenir par la suite. Ces recherches-ci se sont plus particulièrement intéressées à la mémoire prospective, autrement dit la capacité à se rappeler de réaliser une tâche spécifique à un moment donné (acheter du pain en sortant du bureau, par exemple). Le tabac agit, là aussi, de manière négative ; la bonne nouvelle étant que le fait d’arrêter de fumer permet d’améliorer la situation. Les mécanismes par lesquels les substances inhalées agissent sur les fonctions cognitives ne sont pas élucidés.